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Site archéologique de Bibracte, Mont-Beuvray
Mise en valeur des vestiges et stations de médiation
Localisation
Glux-en-Glenne, Nièvre (58)
Maîtrise d’ouvrage
Bibracte E.P.C.C. (Etablissement Public de Coopération Culturelle)
Contexte patrimonial
Site classé au titre des monuments historiques
Site naturel classé pour son intérêt paysager et scientifique, référencé ZNIEFF et Natura 2000
Grand site de France
Programme
Restauration et mise en valeur des vestiges archéologiques de la pâture du couvent
Réalisation d’essais liés à la lisibilité du site (balisage d’un parcours, préfiguration de stations de médiation…)
Installation d’un mobilier de signalétique : stations de médiation, mats directionnels, jalons.
Mission
Diagnostic, expérimentation, puis mission de base et OPC
Coût des travaux ht
Restauration : 198 000 euros (valeur septembre 2013)
Signalétique : 145 000 euros
Maîtrise d’œuvre
Atelier Cairn, architectes, Paul Barnoud architecte du patrimoine, ACMH, Isabelle Dumas-Barnoud, architecte
Bertrand Rétif, paysagiste concepteur.
En savoir plus
Le site de Bibracte, lieu majeur de l‘archéologie contemporaine, culmine à 820 m d’altitude, sous un climat très rigoureux l’hiver. L’enjeu du projet est la mise en valeur et en sécurité de vestiges par des travaux sur les maçonneries et leurs abords, très dégradés par les précipitations.
Cette opération a permis de tester des outils de requalification et d’amélioration de la lisibilité du site, d’expérimenter les matériaux mis en œuvre pour les développer sur l’ensemble du site : balisage d’un parcours, évocation de la fontaine Saint-Pierre et de sections de la voie antique, usage de mortier de site et d’acier pré-oxydé.
Afin de faciliter la lecture des vestiges, les maçonneries sont restaurées et le niveau de leurs arases redéfini. Des murs sont donc remontés en superstructure, au-dessus des murs gallo-romains enfouis. Choisis en concertation avec l’archéologue, ils permettent de comprendre l’histoire de la ville. Une couche sacrificielle de mortier de site protège les murs de moellons des dégradations importantes causées chaque hiver par la neige. Cela permet d’assurer un entretien du site plus efficient et de faciliter la lecture de l’évolution de la trame urbaine et architecturale.
De nombreuses mises au point ont été nécessaires avec l’entreprise pour aboutir à l’esthétique et au niveau de protection souhaité.
Lorsque les vestiges sont ténus, comme à la fontaine Saint-Pierre, le principe d’une évocation a été privilégié. Un soutènement monumental alimente les bassins par recueil de l’eau qui percole.