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Palais Saint-Jean
Restauration des façades et mise en valeur par l’éclairage
Localisation
Lyon, Rhône (69005)
Maîtrise d’ouvrage
Ville de Lyon
Contexte patrimonial
Immeuble classé au titre des monuments historiques, secteur sauvegardé, patrimoine mondial de l’Unesco
Programme
Restauration des façades sur quai et avenue, de la couverture de la tourelle, des menuiseries
Désamiantage, déplombage
Conservation des enduits et des persiennes
Mise en valeur nocturne et création d’un lustre pour l’escalier monumental d’accès à la bibliothèque.
Mission
Diagnostic, mission de base, OPC
Coût des travaux ht
1 557 700 euros (valeur avril 2013)
Maîtrise d’œuvre
Atelier Cairn, architectes, Paul Barnoud architecte du patrimoine, ACMH, Isabelle Dumas-Barnoud, architecte
En savoir plus
Le palais Saint-Jean abrite des institutions publiques, dont la bibliothèque du 5ème arrondissement et l’Académie de Lyon, sur les quais de Saône. Il est contigu à la cathédrale Saint-Jean. L’objectif était une livraison des façades sur voies publiques, mises en lumière pour la Fête des Lumières. Une mise en propreté était donc nécessaire pour présenter cet ancien palais par un éclairage sobre et doux, laissant la primauté aux deux monuments phares du quartier, la basilique de Fourvière et la cathédrale.
L’enjeu principal de la restauration portait sur la conservation de menuiseries XVIIIe et XIXe dont les mastics vitriers étaient amiantés. La procédure de désamiantage en milieu occupé, a été mise au point après opération test sur une baie.
Les marchés confiaient le traitement des menuiseries à un groupement d’entreprises de menuiserie et désamiantage-déplombage de manière à assurer les meilleures garanties possibles tant en matière de restauration que de dépollution. Les baies des salons ont toutes été désamiantées, déplombées, restaurées et améliorées du point de vue thermique et acoustique. Seules les baies récentes des étages ont été remplacées, sur la base de l’un des modèles les plus fréquents. Tous les verres sont des verres collés, à faible émissivité.
L’expérience a montré que la conservation du patrimoine des menuiseries, malgré le budget de dépollution, allait de pair avec les critères de durabilité et les objectifs financiers : la restauration était plus économique que le remplacement complet des baies. C’était donc LA solution qui s’imposait à tous.
Le programme de maçonnerie était plus une mise en propreté qu’une restauration au sens strict, la conservation des persiennes posées au XIXe étant une contrainte fonctionnelle. En effet, la maîtrise d’usage ne pouvait être consultée dans de bonnes conditions pour étudier un dispositif alternatif de sécurisation et d’occultation.
Les choix de restauration ont essentiellement porté sur le traitement des modénatures (pierres de natures différentes et ciment prompt), quelques bouchons ont été réalisés.